
Le 6 novembre 2024, Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, a concédé sa défaite à l’élection présidentielle face à Donald Trump, dans un discours marqué par l’émotion et un ton de défi. S’exprimant sur le campus de l’Université Howard à Washington, où elle avait espéré célébrer sa victoire, elle a reconnu la légitimité des résultats de l’élection en soulignant que “nous devons accepter les résultats de cette élection”, un principe fondamental de la démocratie américaine.
Kamala Harris a déclaré avoir appelé Donald Trump pour lui présenter ses félicitations et assurer la transition pacifique du pouvoir, en s’engageant à poursuivre son combat pour la démocratie, même en dehors de la Maison-Blanche. Elle a exhorté ses partisans à ne pas se laisser abattre, affirmant que “c’est le moment de se retrousser les manches” et qu’il ne faut jamais écouter ceux qui prétendent qu’un changement est impossible.
Elle a également défendu sa campagne, qu’elle a vue comme une lutte pour la démocratie et la justice, rappelant son statut de première femme noire et première personne d’origine sud-asiatique à se présenter à la présidence pour un grand parti politique. Malgré la défaite, Harris a appelé ses partisans à rester mobilisés, soulignant que “la lumière de la promesse de l’Amérique brillera toujours” tant qu’ils continueront à se battre.
Les premières récriminations ont émergé parmi ses partisans, certains suggérant que Joe Biden n’aurait pas dû se représenter ou que des facteurs comme le racisme, le sexisme et la politique économique ont contribué à sa défaite. Malgré ces réflexions, Kamala Harris reste déterminée à poursuivre le combat pour les causes qu’elle défend.