Après 14 mois de combats, un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur ce mercredi à 4 heures du matin, sans violations signalées dans les premières heures. Négocié sous l’égide des États-Unis, cet accord prévoit le retrait des forces israéliennes du Liban sur une période de 60 jours, tandis que l’armée libanaise assumera le contrôle du sud du pays pour empêcher la reconstitution des forces du Hezbollah.
Ce cessez-le-feu pourrait réduire le risque d’une escalade régionale avec l’Iran, principal soutien du Hezbollah et du Hamas, bien qu’il ne traite pas directement du conflit ravageur en cours dans la bande de Gaza. Cependant, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu qu’Israël réagirait fermement à toute violation, qu’il s’agisse d’attaques directes ou de réarmement.
Malgré ses objectifs de désescalade, l’accord fait face à une opposition notable en Israël. À Tel-Aviv, des militants de droite ont manifesté mardi soir pour exprimer leur désaccord avec cette trêve.