Des dizaines de manifestants ont envahi les rues de Niamey, au Niger, à l’appel de plusieurs organisations de la société civile. Ils dénoncent des tentatives de déstabilisation du pays. En particulier, les manifestants soutiennent les forces de défense et de sécurité du Niger, ainsi que les gouvernements voisins du Mali et du Burkina Faso, aussi visés par des tentatives similaires.
Arrestation et tensions
Un Français a récemment été arrêté à Niamey, accusé d’espionnage et soupçonné de travailler pour les services de renseignement français (DGSE). Cet événement a aggravé les tensions. En outre, les autorités nigériennes ont également identifié d’autres agents présumés de la DGSE impliqués dans des activités suspectes.
Soutien à la souveraineté
Les manifestants affirment leur engagement pour la souveraineté du Niger, mais reconnaissent que la lutte contre les ingérences étrangères sera difficile. Ainsi, ils demandent aux autorités militaires de renforcer les efforts pour développer l’armée et l’économie du pays. En fin de compte, leur but est de rendre le Niger moins vulnérable aux ingérences extérieures.
Contexte politique
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) dirige le Niger. Les militaires justifient leur prise de pouvoir par les échecs du précédent gouvernement, surtout en matière de sécurité. De plus, le pays continue de faire face à des insurrections et des menaces terroristes, ce qui complique la situation.
Conférence internationale
Cette manifestation survient quelques jours avant la conférence internationale de soutien aux pays du Sahel (Niger, Mali, Burkina Faso), prévue du 19 au 21 novembre à Niamey. Cet événement vise à renforcer la coopération internationale pour stabiliser la région et promouvoir son développement.
En résumé, les manifestations à Niamey montrent la volonté de la population de défendre la souveraineté nationale et de résister aux ingérences étrangères. Elles soulignent aussi le besoin de soutien international pour assurer la stabilité et le développement de la région.
[…] L’Union européenne a rappelé son ambassadeur à Niamey après des critiques émanant des autorités de transition nigériennes concernant la gestion d’un fonds humanitaire de 1,3 million d’euros, destiné aux victimes des inondations de 2024. Selon le régime, l’UE aurait redistribué ces fonds, sans consultation ni transparence, directeme… […]
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