la Russie frappe l’Ukraine avec un missile intercontinental. L’Ukraine accuse la Russie d’avoir utilisé un missile balistique intercontinental (ICBM) sur la ville de Dnipro, jeudi matin. Selon les autorités ukrainiennes, ce tir, effectué depuis la région d’Astrakhan près de la mer Caspienne, n’aurait pas impliqué de charge nucléaire. Si cela est confirmé, ce serait une première dans l’histoire, ces armes étant initialement conçues pour la dissuasion nucléaire durant la Guerre froide.
Un geste symbolique et stratégique
Ce missile, vraisemblablement un RS-26 Rubezh selon des médias ukrainiens, aurait une portée supérieure à 5 500 km et pourrait transporter des ogives conventionnelles ou nucléaires. Bien que les dégâts signalés soient limités, cette attaque marque un tournant potentiel dans le conflit. Des experts considèrent ce tir comme un avertissement de Moscou, visant à démontrer sa puissance militaire et à décourager une intensification des soutiens occidentaux à l’Ukraine.
Une réponse aux frappes ukrainiennes sur la Russie
Ces derniers jours, Moscou a multiplié les menaces après l’utilisation par Kiev de missiles balistiques ATACMS fournis par les États-Unis, capables de frapper le sol russe. En parallèle, la Russie a durci sa doctrine nucléaire, évoquant son possible recours en cas d’attaque massive.
Des frappes multiples signalées
Outre l’ICBM, plusieurs autres missiles ont été tirés, dont un Kinjal depuis un avion MiG-31K et des missiles de croisière depuis des bombardiers. La défense aérienne ukrainienne a réussi à intercepter la majorité de ces engins, mais deux personnes ont été blessées à Dnipro, et quinze autres à Kryvyï Rig, une ville voisine.
Les tensions restent vives, et les avertissements de Moscou, associés à ces frappes inédites, continuent d’inquiéter la communauté internationale, qui dénonce une escalade irresponsable